Les bourgeons sont mordorés, sous les rayons tombants du soleil. Il y a une pie, deux pies, trois pies, attirées par la lumière émise par le mouvement des branchages. L’arbre se détache sur le ciel bleu ciel, immobile, ainsi que cet immeuble blanc coquille, immeuble à bien trop d’étages. Cet arbre et cet immeuble font partie d’une peinture délimitée par le carreau de ma fenêtre. Tous les jours cette peinture change, le matin, le midi et le soir, les couleurs, les feuilles, les fleurs sont différentes. Parfois un renard y est dessiné, trottinant le long de la mare, ou endormi sur le toit.