Tu es le remplaçant, le à-coté,
mais pourtant tu es si important que tu pourrais l’emporter.
Mais je n’ai eu aucune nouvelle de toi,
l’autre, le premier, le seul.
Personne ne peut comprendre
à quel point tu es là.
J’écoutais Julien, France et Michel.
Beaucoup, en roulant, en pleurant, en bougeant la tête.
Il n’y avait rien d’autre à faire.
À part courir, peut-être, loin, très loin,
et m’échapper le long de l’eau et des parcs.
Refuser de rester, d’affronter.
Juste disparaitre peut-être aussi.
Mais ça apparement c’est interdit.
Ça ne se dit.
Alors comment on fait pour continuer?