Sur le fleuve sacré de l’ignorance

Cette année j’ai fait une douloureuse découverte, celle que je ne savais pas. Mais quoi ? Mais tout, mais rien. Suis-je imbécile ? Non, car personne ne sait, car il n’y a rien de vrai, rien d’immuable. Il n’y a que des vérités. Quoi ? Mais où se cache cette vérité ultime que je croyais un jour dérober ? Elle n’existe pas ? Tout est contingent ?

Chacun vit dans son propre monde, et voit celui des autres au travers de son propre prisme. Comme un filtre intercalé, une vitre fumée ou un vocodeur. Rien n’est plus, tout devient. Le monde n’est bientôt plus qu’un littoral de dunes qui se font et se défont. Mais alors serions nous absolument seul ? Oui, mais rassurez-vous, et rassurez-moi, nos mondes peuvent se superposer, arborer les mêmes couleurs, résonner des mêmes sons, et nos mondes distincts s’ouvrirent les uns aux autres.

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