Les hommes coquilles
me protègent des marcheurs sur la plage, m’habritent des éclairs, de la pluie diluvienne, de la grèle et du soleil brûlant. Et quand ils s’en vont, je suis de nouveau sans abri, comme un bernard l’hermite devenu trop grand pour la cabane sur son dos. J’ai honte, bien sûr, j’entends toutes ces choses à propos d’être une femme indépendante et puissante, mais je ne suis qu’une limace alors que je devrais être un escargot, et faire la course avec mes pairs dans le salon. Mais une coquille c’est fragile, surtout lorsque c’est un homme coquille.